Témoignage hors livre Spondylarthrite ankylosante Névralgies d’Arnold

7/11/2018 | Accueil | 0 commentaires

Témoignage hors livre Spondylarthrite ankylosante Névralgies d’Arnold

Spondylarthrite ankylosante (SPA) :

Jeune femme de 28 ans en 2013. Poids 55 kg pour 165 cm, donc pas de surpoids (IMC = 20.2).

La SPA débute en 2011 (sacro-iliaque – milieu du dos – sternum et talons), Traitement par immunosuppresseur (Embrel) une injection par semaine. On identifie bien un stress en juin 2010 qui est l’aboutissement d’un licenciement alors qu’on la poussait à la démission par harcèlement moral. Des difficultés privées liées à un conjoint en pleine dépression dont elle se séparera pour éviter de couler elle-même. Cela se comprend quand on sait que la SPA ouvre parfois la porte à la dépression à cause des douleurs qui épuisent physiquement et psychiquement.

Coloscopie fin 2010 pour des colites du côlon transverse qui étaient assez fréquentes avant la SPA.
Migraines = 0, asthme = 0, troubles cutanés = 0, gastrites rares.

La patiente cherche à améliorer sa santé par le Yoga mais envisage avec conviction de suivre les conseils décrits dans le livre de Jean-Marie Magnien « Réduire au silence 100 maladies avec le Régime Seignalet ».

Après deux mois d’application de tous les conseils (régime Seignalet, compléments alimentaires, mode de cuisson, huile équilibrée omégas 3/6 enrichie en vitamine D 3), je reçois un mail :

« La première semaine a été simple car j’étais préparée psychologiquement mais à la seconde je me suis aperçu que plein de produits que je consommais, exemple sauce soja, contenaient soit du lactose soit du blé et d’autres formes de gluten, là, ce fût un coup de massue sur la tête.

Sinon ayant commencé des séances de kiné en plus je n’ai pas vu trop la période de décrassage au niveau du réveil des douleurs articulaires. Néanmoins j’ai eu des boutons au niveau du dos et pas mal de maux de tête et migraines que je n’avais pas habituellement.».

Réponse de JM Magnien :

Pour le gluten et les produits laitiers, il est nécessaire de se montrer vigilant mais pas orthorexique. Je veux dire par là que la présence discrète dans certains aliments ne doit pas vous tenir en alerte.
Exemple: le saucisson sec contient un peu de lactose on n’en tient pas compte sauf à manger tout le saucisson. Attention aussi de bien comprendre que le glucose ou le dextrose de blé ne pose pas de problème, seule la présence macroscopique de gluten (constituant protéique) est à exclure comme les pâtes à base de céréales interdites. En effet vous n’avez pas de maladie coeliaque où à la moindre trace de gluten de blé est une catastrophe intestinale. L’indication sur les produits alimentaires de traces éventuelles de gluten, de lait ne sont que des prudences juridiques en direction des malades coeliaques.
Cela ne vous concerne pas
Le décrassage s’est exprimé par les migraines et les boutons.

Quand vous allez chez des amis ne demandez rien. Relisez la page 306 de mon livre. Il faut rester discret en maitrisant ce que j’écris dans le livre.

Cela fait un mois: les colites sont-elles silencieuses ? Au niveau des intestins comment vous sentez-vous ? Également au niveau du transit intestinal ?

Nouveau mail de la patiente :

Oui c’est vrai que je n’ai pas parlé de l’aspect intestinal qui est devenu un vrai « bonheur » si je puis dire. Plus de douleurs intestinales, les premières semaines on était assez parlantes car on a senti surtout après les repas, une légèreté dans la digestion et un confort très notable.

Je vais, à présent, à la selle une, voire même deux fois par jour sans problèmes, ni constipée, ni avec de la diarrhée. Je suis impressionnée par l’impact que cela a sur le système digestif. Aussi je pense avoir perdu un kilo en masse graisseuse, même si ce n’était pas le but. Mais après ma prise de poids soudaine suite à l’arrêt de la cigarette, cela ne fait pas de mal.

Névralgies d’Arnold :

Son conjoint a décidé de suivre aussi tous les conseils pour des raisons de santé :

De plus, mon conjoint, comme je vous l’avais dit fait la démarche avec moi et pour des migraines handicapantes : Névralgies d’Arnold : La névralgie d’Arnold ou arnoldalgie ou névralgie du grand occipital est une neuropathie périphérique du cou et de la tête. Elle est à l’origine de douleurs classiquement vives et intenses, unilatérales, dans le territoire du nerf grand occipital (d’Arnold), allant de la partie latérale haute de la nuque jusqu’au sommet du crâne et parfois l’oeil. La douleur est souvent décrite comme étant à type de « décharges électriques » ou de « brûlures ».

Il a eu des diarrhées de décrassage cellulaire qui étaient plus fortes et plus persistantes de quelques jours. Puis ensuite le même constat au niveau intestinal que moi, lui qui avait constamment mal dans la fosse iliaque à gauche (colon descendant), il ne s’en plaint plus du tout. Pour le décrassage on a eu les même symptômes, seulement lui, les migraines sont de la même fréquence mais ont grandement diminué en douleur, et elles ont pris un autre aspect n’étant plus qu’à gauche. De plus il a eu deux grosses migraines atypiques sur la fin de seconde et troisième semaine du régime. Au bout du compte pour lui ça été plus dur.

Un an plus tard, des nouvelles le 9 juin 2014 :

Je n’ai pas donné de nouvelles de ma SPA depuis maintenant une année, étant pris par le temps.
Je viens vers vous car j’ai arrêté les immunosuppresseurs il y a maintenant 3 mois et demi. Je continue le régime maintenant depuis fin avril 2013. Il y a une pause significative de ma SPA depuis 3 mois et mon quotidien n’est plus le même. La médecine fait clairement fausse route en ne voulant pas admettre que cette voie thérapeutique est non seulement sérieuse mais peut donner de bons résultats.

Je suis impressionnée par mon état à l’heure actuel, j’ai même réussi à retrouver un travail et je peux l’assumer physiquement. Tout cela n’a pas de prix.

Pour mon conjoint qui était souffrant de migraine quotidienne, un diagnostic de névralgie d’Arnold a été émis. Pour lui le régime est plus flagrant que pour moi, il ne connait plus que 3 à 4 migraines par MOIS, et lorsqu’il fait un écart il paie quasiment dans l’heure qui suit par la survenue d’une migraine mais qui ne perdure pas.

Lui qui ne connaissait pas plus de 3 heures de répits depuis 20 ans, il n’arrive pas à y croire pourtant les résultats sont là. Il est toujours en alerte par rapport à cette pathologie, je crois que sa prise de conscience va se faire lentement, le temps que son psychisme change et qu’il voit bien le lien entre sa pathologie et son alimentation.

La preuve est là car un écart alimentaire réveille souvent brutalement ses migraines.